Aujourd’hui, malgré des outils très efficaces pour diffuser l’information à travers le monde en temps réel, on constate qu’il existe des pays où cette dernière est contrôlée et où la liberté d’expression est occultée, menacée, annulée. A l’occasion de la Semaine de la presse, nous avons choisi d’aborder ce sujet important qui se trouve à la croisée de deux objets d’études du programme de seconde :
– en français: « La construction de l’information » et la problématique « Peut-on vivre sans s’informer? ».
– en éducation civique « Le citoyen et les médias » , amène les élèves à comprendre que « le citoyen responsable a pour devoir de s’informer afin de pouvoir exercer des choix et se forger une opinion ».
C’est à travers différentes affiches de Reporters Sans Frontières que les élèves de la classe de Seconde TGT se sont interrogés sur le lien entre information et démocratie. En effet, ils ont mené un « travail d’investigation », de décryptage et nous livrent dans de courts articles leurs analyses.
Mme Dulac, professeur de Lettres Histoire
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LA RUSSIE DE POUTINE
Sur cette affiche nous voyons Poutine (Président Russe) faisant un doigt d’honneur à la liberté de la presse. L’objectif de Vladimir Poutine ? Museler la presse : ces derniers mois les lois liberticides visant à écraser tout mouvement de contestation et à contrôler l’information se sont multipliées en Russie. Censures, emprisonnements, meurtres… tous les moyens sont bons pour faire taire la presse pour Vladimir Poutine,
En effet, nous rappelons que la Russie est une « terre de mort pour les journalistes ».
Il y a 8 ans, Anna Politkaovskaia était assassinée à Moscou. Quatre balles dans la poitrine. Le 7 octobre 2006, Anna est retrouvée morte au fond du couloir de son immeuble moscovite. La victime n’est ni une richissime héritière ni une trafiquante d’arme, Anna est journaliste d’investigation. Elle menait une campagne de presse contre la corruption et le système Poutine.
Voilà ce qui arrive à celui qui essaie de se dresser contre le « système Poutine ».
M.S
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Censure des médias, la dictature imposée de Kim Jong-Un.
Une représentation insolente, pourquoi ? : dans cette image publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse en date du 3 Mai, Reporters Sans Frontières décide de représenter le dirigeant actuel de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, avec un geste insolent afin de démontrer son non-respect envers l’homme et les droits qui lui sont attribués, tels que la liberté d’expression et de la presse.
D’après Amnesty International, la Corée du Nord ne respecterait pas les Droits de l’Homme : d’après un rapport d’Amnesty International en date de 2005, la Corée du Nord ne serait pas en accord avec les Droits de l’Homme, en imposant une censure et un filtrage d’information des médias.
Pas le droit à l’erreur, le moindre faux pas est sanctionné : depuis 25 ans, environs 40 journalistes ont été sanctionnés pour avoir commis une erreur sur le nom d’un haut fonctionnaire. Les informations relatives aux emprisonnements des journalistes sont toutefois impossibles à vérifier sur place.
S.L
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Sur cette image nous pouvons voir un reporter que l’on séquestre pour montrer la censure. Le procédé qui attire l’attention ici est le photomontage : la main, placée devant la bouche de ce journaliste symbolise et dénonce la censure de la presse. La censure est présente aux quatre coins du monde mais en Syrie, en Erythrée, au Turkménistan et en Corée du Nord la censure est plus dure: il y a des journalistes qui ont été emprisonnées dans ces pays pour ne pas divulguer leur reportages.
Il existe différentes formes de censure de la presse: Le 12 mars 2008 il y a eu une journée mondiale contre la cyber-censure. Cette journée a aussi été une occasion de rendre hommage aux net-citoyens qui s’expriment encore librement malgré la répression. La cyber-censure c’est lorsqu’on bloque certains sites pour ne pas porter atteinte à l’État. Mais il y a certains réseaux privés pour contourner ces censures. (D’après les sources Courrier International et RSF)
S.F
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Les journalistes risquent leurs vies pour informer les autres.
L’image est photoshopée: une main en sang, la paume ouverte, à coté un téléphone avec sur l’écran un programme qui se nomme « DeathTweet ». Ce programme permet d’aller sur un faux Twitter diffusant les messages du journaliste. Cela s’est passé en 2011 en Syrie, Reporters Sans Frontières propose une expérience interactive pour sensibiliser les internautes à cette situation. Et pour rendre la communication la plus virale possible.
L’image dénonce la liberté de la presse dans les pays qui n’accordent pas forcément de liberté aux journalistes.
Voici le « Baromètre » de la liberté de la presse dans le monde en 2015 :
- 17 Journalistes tués
- 160 Journalistes emprisonnés
- 175 Net-Citoyens emprisonnés
T.D
lpbedarieuxsemainedelapresse 